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A trop vivre de l’autre côté des apparences, on s’éveille parfois en marge ; spectateur de son propre spectacle. Tout semble vain alors qui ne surgit des profondeurs et que ne hante la source.
Zone de l’impossible d’où il faut revenir.
La lucidité n’y suffirait pas. L’esprit veille, mais comme à travers une vitre, et ne peut — privé d’aide — amorcer un retour. Quel miracle reste-t-il à souhaiter?
Le naturel d’un rayon de soleil, d’une voix d’enfant, d’une main amie, le printemps d’une herbe, l’appel d’une détresse ou la découverte d’un amour peut devenir cette raison qui — accordant une rive à l’autre — permet, une fois de plus, que l’on consente à sa vie.
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Living too much on the other side of appearances, we awaken sometimes in the margin; spectator to our own pageant. All seems empty then that surges not from the depths and haunts not the source.
Zone of the impossible from where we must return.
Clarity will not suffice. The spirit keeps watch, but as through window glass, and cannot — deprived help — initiate a return. What miracle remains to be wished?
The purity of sunlight, a child’s voice, a kind hand, the spring grass, a distress call or love’s uncovering can become that reason — aligning one shore with the next — why we consent, once more, to our lives.
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