De sentir toute cette beauté dispersée dans des musées …
De sentir toute cette beauté dispersée dans les musées vient le désespoir de ne pouvoir la garder en soi. Au-dehors, on aperçoit les grands arbres d’un jardin alors que vole un oiseau des pays tempérés. Parfois, on entend gronder l’orage, les tableaux lentement s’assombrissent. Pour les vieux gardiens, cela fait diversion, ils commentent le ciel. Par les rues, les gens se hâtent devant de vastes monuments qui les oppressent. La pluie fouette des verrières, l’ouragan brise les branches, cependant que le portrait d’une femme nue sourit dans son cadre d’or noir, s’éclaire d’une lumière indécise.